Prendre soin de soi, pour une vie plus épanouie


Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir.

(Confucius)

Prendre soin de soi pour une vie plus épanouie

Prendre soin de soi pour une vie plus épanouie

  • Pourquoi prendre soin de soi en premier lieu ?
  • Comment ne pas se laisser embarquer par l’autre à son détriment ? Comment créer l’espace dont j’ai besoin ?
  • Si ça ne me convient pas, comment j’exprime mon besoin ?
  • Comment porter plus d’attention à ce que je ressens et à l’impact que cela a sur moi et sur mon environnement ?

Prendre soin de soi me tient particulièrement à cœur parce que cela représente à mes yeux le socle d’une vie épanouie, à la fois dans sa relation à soi et aux autres. En revanche, j’observe que cela ne relève pas d’une pratique aisée, ce qui peut générer, chez mon entourage, des frustrations, de la tristesse voire de la souffrance.

En effet, comment ressentir une paix intérieure si l’on n’honore pas ses besoins et si l’on se laisse envahir par ceux des autres, au détriment des siens ? En filagramme, comment peut-on avoir des relations harmonieuses si notre état interne est torturé et orageux ?

Lorsque l’on n’est plus à l’écoute de ses besoins, de ce qui est important pour soi, on s’éloigne de la liberté d’être soi ! Par cette posture, on remet en quelque sorte le pouvoir à l’autre ; et cela d’autant plus fortement que l’on mobilisera son énergie vers la satisfaction des besoins des autres.

Combien de personnes sont ainsi en souffrance, et sans même avoir conscience, elles cultivent leur mal être, en abandonnant leur pouvoir aux autres ?

Voici un exemple que je souhaite partager avec vous, pour illustrer ma pensée :

Bertrand occupe des fonctions à responsabilités dans un groupe d’envergure internationale. Il est membre du comité de direction et proche de la retraite. Il encadre une équipe d’une vingtaine de collaborateurs.

Très investi dans ses missions, il mobilise toute son énergie et celle de ses équipes pour réussir les challenges régulièrement renouvelés. La majorité de sa carrière s’est réalisée dans ce groupe dans lequel il a su démontrer ses capacités d’adaptation et qui représente plus qu’une entreprise : il y est très attaché pour y avoir consacré davantage de temps et d’énergie qu’à sa propre famille. Malgré les nombreuses réorganisations et changement de Direction, Bertrand a toujours été très dévoué envers sa hiérarchie et ses collaborateurs et a fait preuve d’enthousiasme.

Mais depuis quelques années, Bertrand ressent une anxiété croissante sur son lieu de travail et une certaine apathie. Cela se traduit par des maux physiques : son corps exprime à sa manière le mal être intérieur vécu. Bertrand ne prête tout d’abord pas attention à ces maux de dos, insomnies, maux de ventre et angines à répétition. Jusqu’au jour, où cela devient tellement insupportable qu’il fait appel à de l’aide extérieure : grâce à des accompagnements complémentaires (sophrologie et coaching), il prend conscience que pendant toutes ces années, il est passé à côté de SA vie, de SES besoins. Ce qui émerge, c’est qu’il était terrifié par le comportement tyrannique et irrespectueux de sa hiérarchie qui lui mettait la pression de manière croissante sans lui donner de nouveaux moyens et que pour avoir la paix, il se soumettait à ses injonctions. De peur d’être rejeté ou d’être perçu comme n’étant pas à la hauteur, Bertrand s’interdisait d’exprimer à haute voix, le NON ou le STOP, qu’il pensait tout bas. A ce stade de son expérience, il préférait refouler ses émotions, telles que la colère ou la peur et subir les conséquences désastreuses sur sa santé (somatisation) et sur sa qualité de vie en générale (frustrations de ne pouvoir s’accomplir et de consacrer la majorité de son temps au travail….).Il en était de même pour ses collègues et personne n’osait exprimer d’avis contraire ou différent. Toute la structure vivait au rythme de cette Direction à qui l’on avait octroyé tout pouvoir.

vous êtes authentique, vrai, vous-même, les commentaires ne vous touchent pas et la peur disparaît.

Vous êtes authentique, vrai, vous-même, les commentaires ne vous touchent pas et la peur disparaît.

Le travail effectué sur lui-même a permis à Bertrand de modifier sa posture avec sa hiérarchie ce qui a également permis à cette dernière de sensiblement changer.

Il a découvert que si vous êtes authentique, vrai, vous-même, les commentaires ne vous touchent pas et la peur disparaît. Il en résulte que vous osez naturellement créer et préserver l’espace dont vous avez besoin pour vous sentir à l’aise et en confiance et pouvoir ainsi révéler vos talents. C’est une manière de se réapproprier son pouvoir d’être, de choisir en conscience et de s’épanouir.

L’important est que Bertrand porte aujourd’hui une attention particulière à son ressenti, aux messages que son intuition lui délivre et qu’il les prend en considération dans sa prise de décision. Il est également à l’écoute de son corps et de ses émotions qu’il utilise comme une boussole. Ce sont en effet des révélateurs d’équilibre ou de déséquilibre.

Prendre soin de ses besoins, honorer ses valeurs, cultiver l’affirmation de son éthique, se rendre utile aux autres, apprécier chaque moment agréable qui se présente, sont les voies dorénavant empruntées par Bertrand et qui enchantent son quotidien.

Qu’en est-il pour vous ? Vous sentez-vous en résonnance avec Bertrand ?

Au plaisir de vous lire, d’échanger et de vous accompagner sur ce sujet. A bientôt. Sophie

Maison du bonheur

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Comments

  • POPRAWA
    12 décembre 2016 à 18 h 26 min

    Sophie,

    Il y a beaucoup de Bertrand ou d’Imogène tant dans la vie professionnelle que dans la vie privée. C’est le mal de notre siècle et peu de direction ou de conjoints ouvrent la porte que vous décrivez. La société progresse, mais comme toujours, ce sera long.
    Cordialement

    • sbdeveloppement
      14 décembre 2016 à 10 h 18 min

      Je partage votre constat, et c’est pour cela que chaque petit pas vers soi est à prendre en considération, et à encourager.
      Et ce premier pas, selon moi, commence par une prise de conscience de la situation et de l’écart avec ce que l’on souhaite vivre.
      L’important est de rester dans une dynamique de développement….
      En effet, cela est souvent long et parfois peu encouragé par son environnement personnel et/ou professionnel.
      En revanche, je suis convaincue que le changement doit être en premier lieu impulsé par soi; cela peu ensuite avoir un effet vertueux.
      Au plaisir de poursuivre la discussion avec vous,
      Cordialement
      Sophie

  • Pierre BAUDRY
    12 décembre 2016 à 21 h 16 min

    Bonsoir Sophie, merci pour ce billet comme toujours très parlant !
    je me sens doublement en résonnance avec la personne que vous décrivez
    Savoir repérer les signes du propre oubli de soi à travers les symptômes qu’exprime son corps,
    puis pouvoir opposer ses convictions et ses désirs à la peur d’être jugé ou même de changer,
    c’est un sacré défi auquel je m’attaque désormais avec bonheur …
    …par la grâce d’un nouveau projet professionnel sur lequel je me sens totalement aligné !
    Mes actions sont en phase avec mes envies, et je me sens prêt à déplacer plusieurs montagnes, car la peur devient une alliée pour préparer l’étape d’après!
    je me suis donc senti très proche de votre récit, comme un écho indirect et bienveillant à mon chemin actuel !
    très bonne continuation et à bientôt
    amitiés
    P

    • sbdeveloppement
      14 décembre 2016 à 10 h 09 min

      Bonjour Pierre,
      Merci pour ce partage de votre ressenti et de votre expérience.
      Je connais votre long cheminement et tous les moyens que vous avez mis en oeuvre pour aboutir à ce que vous vivez actuellement : être en harmonie avec vos aspirations profondes!!! Toutes mes félicitations car vous avez fait preuve de courage, de persévérance et de volonté.
      Pas facile ET tellement gratifiant de pouvoir se réaliser et s’accomplir ainsi!
      Au plaisir de vous revoir,
      Amitiés
      Sophie

  • Steph
    14 décembre 2016 à 13 h 10 min

    Très inspirant en effet, merci pour cet article qui me fait dire que des Bertrand on en connaît tous et qu’on est parfois même un peu dans sa peau ! En parler est notamment une des étapes qui permet d’en sortir alors MERCI pour ça !

    • sbdeveloppement
      14 décembre 2016 à 16 h 14 min

      Merci Stéphanie, je partage pleinement votre remarque très pertinente!
      J’ai moi même été un peu ce Bertrand à certaines périodes de ma vie! Et grâce à un travail, accompagné, sur moi, j’ai su transformer certains comportements qui me desservaient en comportements respectueux de mes besoins et j’ai ainsi pu aller vers mon épanouissement. C’est un travail de longue haleine et je reste toujours vigilante pour être en harmonie avec mes besoins. C’est un chemin vers soi (et aussi vers les autres) qui en vaut tellement la peine!